Les handballeuses françaises s’apprêtent à jouer, mardi soir en quart de finale du Mondial 2017 à Leipzig, l’équipe du Monténégro, réputée pour faire craquer son adversaire. Un réel combat se profile donc en Allemagne pour une place dans le dernier carré de la compétition.
« Il faut s’attendre à un match à la limite de la légalité », avertit déjà le sélectionneur de l’équipe de France, Olivier Krumbholz. Car les Monténégrines, que rencontrent mardi soir les Bleues en quart de finale du Mondial 2017 à Leipzig (Allemagne), sont réputées pour pousser à bout leurs adversaires. Et les six Messines de l’équipe de France en savent quelque chose : Béatrice Edwige et ses coéquipières ont déjà affronté deux fois en Ligue des Champions cette saison le club de Buducnost Podgorica d’où viennent neuf joueuses de la sélection monténégrine. « Le match retour a été catastrophique au niveau de l’arbitrage », se souvient la pivot française [ndlr : Metz avait perdu 23-18 lors du match retour le 4 novembre, après une victoire à domicile à l’aller 27-23]. « Aller jouer là-bas, c’est l’enfer. Peu d’équipes y gagnent. Elles sont vicieuses et arrivent à truquer des choses improbables. C’est dans leur culture, c’est ce qu’on leur apprend. ».
Sa partenaire à Metz et en équipe de France, Laurisa Landre, qui avait terminé une des deux rencontres de Ligue des Champions avec la lèvre ouverte, prédit un match difficile physiquement, notamment pour les pivots qui risquent de perdre beaucoup d’énergie dans le combat. Surtout que, outre le fait de pousser l’adversaire dans ses derniers retranchements, les Monténégrines sont de « très bonnes joueuses », pour le coach français. Elles sont notamment vice-championnes olympiques et championnes d’Europe 2012, et avait éliminé la France en quarts de finale des JO de Londres.
En cas de victoire, les Françaises affronteront soit la Suède, soit le Danemark pour une place en finale.