Championne de France Élite en 2017, l’athlète française Maëva Danois s’est blessée l’année suivante, entraînant une rupture des ligaments croisés. Une mauvaise nouvelle accompagnée en 2019 de sa rupture de contrat avec Nike, contre sa volonté et sans aucune raison valable.
« Cher sponsor, tu as décidé de m’éjecter de ta « Team familly », parce que je me suis blessée, parce que je ne suis peut être pas autant suivi sur les réseaux que Nike women, peu m’importe la raison mais le respect aurait été de me remercier d’avoir porté et véhiculé mes valeurs à travers ton logo.» a-t-elle attaquée sur son compte Instagram, avant de s’en prendre plus durement encore à Nike.
« Coup de gueule : marque, quand une femme est enceinte sachez que ce n’est pas une maladie (cf Melina Robert Michon). Quand elle se blesse, ce n’est pas un signe de fin de vie. Alors qu’importe, que je sois soutenue ou non par un équipementier sachez, que j’ai la chance d’avoir gardé après ma rupture du ligament croisé un entraîneur et des gens autour de moi qui sont porteurs de vraies valeurs, loin de la consommation et de la recherche de l’audimat», a-t-elle conclu.
Cette affaire fait écho à celle qui a touché Allyson Felix, quelques mois plus tôt. Celle-ci avait déploré la politique post-maternité de l’équipementier dans les colonnes du New-York Times, avant de finalement rompre son contrat pour se rendre chez Athleta.