Après plusieurs mois de lutte, les joueuses espagnoles ont signé une convention collective qui leur permet de bénéficier de meilleures conditions de travail.
En novembre dernier, environ 200 footballeuses de première division espagnole (la Primera Iberdrola) avaient décidé de lancer une grève (les samedis et les dimanches de match) pour protester contre leurs conditions de travail. Une semaine plus tard, elles avaient accepté de rejouer. Mais les négociations tournaient au ralenti.
Les sportives ont notamment réclamé « l’instauration de salaires minimums, des horaires de travail dignes, la possibilité de concilier vie professionnelle, vie de famille et maternité, des vacances régulées ». Au siège du Conseil supérieur du Sport, les représentants du football féminin ont mis en place un accord. Il supprime les temps partiels de moins de 75% et permettra aux joueuses professionnelles de gagner un minimum de 16.000 € par an dès la saison prochaine.