Parmi les ligues majeures de sport aux États-Unis, la NBA (National Basketball Association) est probablement la plus avancée quant à la place faite aux femmes. Pour preuve, elles seront, lors de cette nouvelle saison dont le coup d’envoi est programmé 20 octobre prochain, sept coachs assistantes à prendre part sur les différents bancs des 30 franchises de la ligue.
Elles suivent la route d’une véritable pionnière en ce sens, Becky Hammon, toujours solidement installée sur le banc des San Antonio Spurs et promise à un rôle de numéro un dans les années à venir, une fois le départ de l’immense et légendaire coach Gregg Popovich acté. Sans l’idée de l’écarter d’une telle responsabilité et de faire défaut à la fois à son aura et à son palmarès, l’entraîneur des Spurs et de Team USA aura 73 ans en janvier prochain. Pour Hammon, ces prochaines saisons continueront de ressembler à un grand apprentissage pour qui sait, peut-être un jour voler de ses propres ailes à la tête de la franchise texane.
Quelles sont les femmes coachs en NBA ?
Edniesha Curry
Elle est la dernière venue et malgré tout le respect qu’on lui prête, elle ne fera aucun cadeau à ses consoeurs et fera, comme ces dernières, tout pour prendre le dessus tactiquement à chaque affrontement. Après trois saisons à la tête de l’équipe masculine de l’université du Maine, Curry a tapé dans l’oeil des responsables des Portland Trailblazers et a aussitôt glané une place de choix dans le nouveau staff emmené par Chauncey Billups.
En tentant de contrer des joueurs comme LeBron James, Steph Curry ou encore Kevin Durant, également considérés comme les plus riches sportifs de la terre, la nouvelle assistante aura de quoi faire !
Sonia Raman
Possédant également la nationalité indienne par ses parents, l’Américaine est un modèle d’intégration et d’espoir auquel de nombreuses jeunes filles peuvent se raccrocher. Après une première saison convaincante autour des Memphis Grizzlies de Ja Morant, le board de la franchise va pour cette saison, continuer à accorder sa confiance à l’adjointe de Taylor Jenkins.
Teresa Weatherspoon
Ancienne joueuse à l’instar de la majorité des femmes ayant entraîné en NBA, Weatherspoon s’inscrit depuis deux saisons dans la dynamique de la franchise des Pelicans. D’abord responsable du suivi des joueurs en two-way contract – du nom des basketteurs partageant leur temps entre l’équipe de développement et celle NBA – elle est devenue la saison passée adjointe à temps plein. Une belle avancée qui n’augure que de belles choses !
Kristi Toliver
Changement majeur pour celle qui a durant trois saisons, guidé au sein de différents rôles, la franchise des Washington Wizards. En partance pour le Texas et Dallas, Toliver a profité de l’appel du nouveau coach Jason Kidd pour découvrir une nouvelle expérience et aider une équipe dont les observateurs attendent énormément, dès cette saison.
Jenny Boucek
Deuxième femme à la présence la plus longue en NBA, Boucek va découvrir une troisième franchise et indirectement, laisser sa place à Toliver du côté de Dallas. Direction l’Indiana et le banc des Pacers pour la cinquième saison en NBA de la native de Nashville.
Lindsey Harding
Du côté de Sacramento, la hype sportive a finalement laissé la place au désarroi après plusieurs échecs au niveau du recrutement. Seule gage de satisfaction malgré les nombreux espoirs placés saison après saison dans l’équipe, la présence de Lindsey Harding sur le banc du staff. À 37 ans, l’ancienne basketteuse émérite a tout l’avenir et le temps devant elle pour apprendre. Pourra-t-elle devenir la ou l’une des premières femmes coach numéro 1 en NBA ? Seul l’avenir nous le dira.
Becky Hammon
Reconnue par tous les personnages importants de la NBA pour ses capacités, Becky Hammon représente à elle-seule un tournant dans le modèle sportif et managériale. Elle est l’une des références internationales dans son sport et au-delà de celui-ci.
Enchaînant les distinctions et les records anecdotiques comme le jour où elle est devenue la première femme à être numéro 1 suite à l’exclusion en cours de match de Gregg Popovich, Hammon marque l’histoire à sa manière.
Il y a fort à penser que le moment où elle disposera d’un poste de numéro 1 aux Spurs ou ailleurs, ne devrait plus tarder.