Affligée par la différence de dotation entre l’édition masculine et féminine du Paris-Roubaix, la présidente de l’Association Française des Coureures Cyclistes, Marion Clignet, a poussé un énorme coup de gueule.
L’Anglaise Élizabeth Deignan a écrit une page de l’histoire du cyclisme féminin ce samedi en remportant la toute première édition du Paris-Roubaix femmes. Une course spectaculaire suivie par plus de 2 millions de spectateurs, mais dont un détail chagrine les défenseurs du sport féminin. Pour cause, la dotation financière était bien moins élevée le samedi pour les femmes, que le lendemain pour les hommes. C’est simple, le vainqueur chez les hommes touche près de 20 fois plus que la première femme : 30 000 euros contre 1 535 euros.
Un écart significatif dont s’est notamment plaint la double championne de France et présidente de l’Association Française des Coureures Cyclistes, Marion Clignet. « Ce n’est clairement pas normal. Évidemment, c’est super qu’il y ait un premier Paris-Roubaix femmes mais on ne peut pas accepter n’importe quoi. Comment peut-on en être encore là en 2021 ? Il ne faut pas une égalité complète mais 200 euros pour la 10e alors que c’est une incroyable performance, franchement, est-ce normal ? On dirait des prix de kermesse. »
Source SPORT.FR