La sprinteuse nigériane Blessing Okagbare, déjà suspendue pour dopage à l’hormone de croissance le jour des demi-finales du 100 m des JO de Tokyo, se voit aussi reprocher un contrôle positif à l’EPO plus tôt dans la saison, a annoncé ce jeudi l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU).
La vice-championne olympique du saut en longueur 2008 avait déjà été suspendue provisoirement et exclue des Jeux olympiques peu de temps avant les demi-finales du 100m, le 31 juillet dernier, pour dopage à l’hormone de croissance, suite à un contrôle réalisé hors compétition le 19 juillet en Slovaquie.
L’AIU avance ce jeudi dans un communiqué que la sprinteuse a aussi été contrôlée positive à l’EPO suite à la réanalyse d’un échantillon prélevé hors compétition au Nigeria le 20 juin.
D’autre part, l’athlète est accusée d’un « refus de coopérer » par l’AIU, qui lui reproche de ne pas avoir fourni « certains documents essentiels, archives et disques durs ».
De son côté, l’athlète nie tout ce qui lui est reproché, et son cas sera porté devant le tribunal disciplinaire, précise le communiqué.