La Fédération internationale de ski (FIS) a annoncé mardi avoir fait appel de la suspension de 13 mois, jugée trop clémente, prononcée à l’encontre de la fondeuse norvégienne Therese Johaug par l’instance arbitrale du sport en février dernier. Un appel qui pourrait remettre en cause sa participation aux prochains JO d’hiver.
La présence aux Jeux Olympiques de Pyeongchang 2018 de la fondeuse norvégienne Therese Johaug, septuple championne du monde, est plus que jamais incertaine. En effet, mardi, la Fédération internationale de ski (FIS) a annoncé avoir fait appel de la suspension de 13 mois prononcée à son encontre par le tribunal arbitral du sport norvégien en février dernier.
Cette suspension vient sanctionner une violation des règles antidopage par la fondeuse de 28 ans, contrôlée positive au clostébol le 16 septembre dernier, stéroïde anabolisant interdit par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA). Effective depuis octobre, elle est censée prendre fin en novembre 2017, laissant à la championne la possibilité de participer aux Jeux d’hiver de Pyeongchang en février 2018. Pour prendre sa décision, le tribunal arbitral du sport avait privilégié la thèse de l’accident plutôt que celle de la triche délibérée. En effet, depuis le début, Therese Johaug impute son contrôle positif à l’utilisation d’un baume pour les lèvres, le Trofodermin, utilisé pour soigner les brûlures. Le médecin de l’équipe de ski norvégienne, Fredrik Bendiksen, en a d’ailleurs assumé l’entière responsabilité avant de démissionner de son poste.
Cependant, pour la FIS, ce n’est pas un argument suffisant étant donné que sur l’emballage du médicament, l’étiquette indiquait le risque de dopage. Affaire à suivre.