La WTA passe à la méthode forte. L’organisation, qui régit le tennis féminin mondial, a décidé de mettre en péril l’un des plus gros marchés de la Chine en menaçant de se retirer du pays, après la disparition de l’ancienne numéro 1 du double, Peng Shuai.
En effet, ce ne sont pas moins de 10 tournois qui sont chaque année organisés en Chine par la WTA (du moins, avant Covid), dont notamment le Masters de fin de saison. Mais après la disparition mystérieuse de Peng Shuai, juste après avoir accusé un ancien haut-dirigeant du Pari communiste chinois de rapport sexuel forcé, la WTA passe à l’action.
L’organisation a ainsi demandé à la Chine de faire une enquête sur ces accusations, tout en menaçant le pays de retirer ses tournois. Le PDG, Steve Simon, a en effet déclaré sur CNN ce jeudi : « Nous sommes tout à fait prêts à retirer de Chine nos activités et à faire face à toutes les complications qui en découlent. (…) « Parce que c’est (ces accusations) sont plus important que les affaires« .
Mail suspect
Par ailleurs, le PDG de la WTA est également revenu sur un mail soit disant envoyé par la joueuse, mais qui est aujourd’hui plus que suspect. « Le communiqué publié aujourd’hui par les médias officiels chinois concernant Peng Shuai ne fait qu’augmenter mon inquiétude quant à sa sécurité et sa localisation, a-t-il indiqué. J’ai du mal à croire que Peng Shuai ait effectivement écrit l’email que nous avons reçu et qu’elle puisse penser les mots qui lui sont attribués« . Dans ce courriel attribué par un média chinois, la joueuse disait qu’elle était en sécurité, mais qu’elle retirait ses accusations envers M.Zhang. « Les informations, notamment concernant l’accusation d’agression sexuelle, sont fausses (…) Je ne suis ni disparue ni en danger. J’étais juste au repos chez moi, tout va bien. Merci encore d’avoir pris de mes nouvelles« , était-il entre autres écrit.