La WTA ne lâche pas l’affaire. L’instance qui gère le circuit féminin de tennis, a refait part de son « inquiétude », ce lundi, au sujet du sort de Peng Shuai au lendemain de la première interview de la joueuse chinoise qui s’exprimait pour la première fois sur ses accusations de viol.
« Ces apparitions (publiques) n’apaisent pas les inquiétudes de la WTA quant à son bien-être et sa capacité à communiquer sans censure ni coercition », a
indiqué dans un communiqué la WTA.
Alors que le 2 novembre dernier, un message était publié sur le compte officiel Weibo de Peng Shuai, pour dénoncer les relations « forcées » avec Zhang Gaoli, un ancien haut dirigeant chinois, la joueuse a rectifié le tir, ce dimanche, en réfutant toute agression sexuelle, lors de sa première interview depuis l’affaire. « D’abord, je veux insister sur un point très important: je n’ai jamais dit ni écrit que quiconque m’a agressée sexuellement », a déclaré Peng Shuai au journal singapourien « Lianhe Zaobao ». Il y a eu « beaucoup de malentendus » sur une affaire « d’ordre privé », a-t-elle ajouté dans cette interview filmée au téléphone portable.
Plus tôt dans la journée, une journaliste d’un média d’Etat chinois avait publié sur les réseaux sociaux une vidéo de la joueuse, qui parlait avec un célèbre joueur NBA chinois, Yao Ming.
Pour rappel, suite à la disparition de Peng Shuai, la WTA avait annulé début décembre tous ses tournois en Chine et réclamé une enquête transparente sur les accusations de la joueuse.