De plus en plus de femmes s’inscrivent à des marathons, preuve en est à New York et Paris ! C’est dans cette idée du sport pour tous, hommes et femmes confondus, que Saint-Quentin-en-Yvelines devrait organiser son premier marathon à l’automne prochain. Un projet sportif et convivial, à deux ans des JO.
Par Léa Borie
Extrait du magazine WOMEN SPORTS N°23 de janvier-février-mars 2022
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas. Deux ans avant ce grand événement du sport mondial, la communauté de communes de Saint- Quentin-en-Yvelines (SQY) lance la première édition de son marathon. Et pas des moindres, puisque la course traversera quatre sites olympiques : la colline d’Elancourt, le vélodrome national ainsi que le golf national et l’île de loisirs avec son stade de BMX. Un territoire sans trop de dénivelé dans son ensemble, ce qui permet la tenue d’une épreuve de cette envergure. L’objectif étant de traverser le plus de communes du territoire.
Une belle occasion de faire découvrir aux Saint-Quentinois, et de manière élargie, aux Franciliens, ce territoire riche. De plus, étant l’une des zones géographiques les plus hautes de l’Île-de-France, et dotée d’une belle végétalisation, SQY souffre moins de la pollution et de la circulation automobile.
Événement pour toutes et tous, qui traversera quatre sites olympiques
Loin d’être un sport élitiste, au contraire, la course à pied se veut à la portée de tous. « Des baskets de running, un t-shirt, et c’est parti, qu’on soit sportif du dimanche ou coureur aguerri, introduit Arnaud Couturier, conseiller spécial pour les Jeux Olympiques & l’héritage, directeur des Sports. Les marathons et leurs épreuves associées sont ouverts à un maximum de gens, l’idée étant de faire passer à tous une journée sport bien-être et santé ».
3 000 participants sont attendus pour fouler les pavés des communes environnantes. La place sera faite à tous, de tous âges, tous sexes. « S’il y a de plus en plus de femmes qui s’inscrivent, le but de cette journée est d’arriver à une parité, et deviser ce que les Américains appellent le « fairness », avec notamment les courses en équipes de quatre », espère Laurent Mazaury, vice-président SQY délégué aux sports. Son ambition avouée ? Faire tomber le plus de barrières possibles, dont celle des femmes sportives qui seraient limitées. « Tout le monde peut courir ensemble, hommes et femmes, sans distinction. Dans ce sport, on peut allègrement faire les épreuves en mélangeant les genres. Et c’est bien là un fait d’égalité de plus. »
Pour rassembler et fédérer davantage autour de cet événement convivial, le marathon de SQY proposera aussi deux distances intermédiaires, ainsi qu’une marche nordique.