Réclamant plus de finances, les joueuses de la sélection canadienne avaient décidé ce vendredi de « se mettre en grève ». Mais les menaces de la Fédération auront eu raison d’elles, puisqu’elles ont annoncé cette nuit qu’elles retournaient à l’entraînement.
« Malgré nos excellents résultats, on continue de nous dire qu’il n’y a pas assez d’argent pour financer adéquatement notre programme et nos équipes de jeunes », écrivait la Canadian Soccer Players’ Association (CSPA), ce vendredi, annonçant ainsi se mettre en grève.
Mais voilà. Quelques heures plus tard, les joueuses ont du revenir sur leur décision, car menacées par la Fédération, qui qualifie cette démarche « d’illégale ». « Si nous ne retournions pas à l’entraînement – et qu’on ne s’engageait pas aujourd’hui à jouer jeudi face aux États-Unis – non seulement ils (la Fédération NDLR) enclencheraient des actions en justice pour nous forcer à revenir sur le terrain, mais ils considèreraient également prendre des mesures afin de nous soutirer ce qui pourraient être des millions de dollars de dommages et intérêts ».
Ainsi les joueuses canadiennes n’ont d’autre chois que de retourner à l’entraînement. « En tant que joueuses n’ayant pour l’instant pas reçu de salaire pour notre travail avec Canada Soccer en 2022, nous ne pouvons prendre les risques de ce que la fédération pourrait créer (…) Nous continuons à croire que les réductions des dépenses de la part de Canada Soccer – surtout juste avant la Coupe du monde – sont inacceptables ».