Dans les colonnes du quotidien britannique The Times du vendredi 14 avril, la joueuse de tennis russe Maria Sharapova, suspendue pour dopage par la Fédération internationale de tennis depuis janvier 2016, reproche aux instances internationales leur manque de mise en garde vis-à-vis des athlètes concernant les produits prohibés.
Dans une interview accordée au journal The Times, la joueuse russe Maria Sharapova, suspendue pour dopage depuis le 26 janvier 2016, reproche à la Fédération internationale de tennis (ITF) de ne pas l’avoir avertie du classement dans la liste des produits interdits par l’Agence mondiale anti-dopage (AMA) d’une substance qu’elle utilisait depuis des années.
Pour rappel, lors de l’Open d’Australie 2016, l’ancienne numéro 1 mondiale avait été contrôlée positive au meldonium, substance inscrite dans la liste des produits dopants par l’AMA au 1er janvier de l’année. Elle déplore qu’aucun officiel ne soit alors venu la trouver pour l’informer de cette nouvelle interdiction . « Une conversation simple, entre un officiel et un athlète, […] aurait réglé le problème de confidentialité qui a été évoqué par la suite », peut-on lire dans les colonnes du quotidien.
Sharapova, dont la suspension a été ramenée à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport en octobre dernier (contre deux ans prononcés par l’ITF), devrait faire son retour à la compétition le 24 avril prochain au tournoi de Stuttgart pour lequel elle s’est vue offrir une wild-card. Sa participation à Roland-Garros 2017 est, quant à elle, toujours incertaine.