Charlotte Gide est une grande fan de la culture asiatique. Et c’est en Corée du Sud, et plus particulièrement à Séoul, que la journaliste a décidé de vivre son rêve pendant un an. Depuis qu’elle a posé ses valises dans la capitale, elle s’imprègne de la culture, va à la Fac et déguste de bons plats coréens, entre ramens et kimchi. Mais ce n’est pas tout. Habituée aux salles de sport françaises, Charlotte s’est inscrite dès son arrivée dans une salle de fitness dans son nouveau pays, bien différente de celles de métropoles… PAR VANESSA MAUREL AVEC CHARLOTTE GIDE. Extrait du WOMEN SPORTS N°31.
8962 kilomètres séparent Paris de Séoul. Alors, on imagine qu’il y a de grandes différences entre les salles françaises et coréennes. Non ? « Il y en a énormément ! », nous lance Charlotte, expatriée en Corée depuis août dernier. « La première, c’est la taille des salles. On trouve beaucoup de salles, mais un bon nombre sont très petites comparées à celles en Europe ».
Vêtements et serviettes mis à disposition
Forcément, les différences ne s’arrêtent pas là. Dans la capitale, Char- lotte a constaté d’autres changements dépaysants, et pas des moindres. « Les Coréens proposent des vêtements de sport en location. Tu n’as pas à penser à prendre les tiens ! ». Cette praticité s’étend au moment de se doucher. « Il y a tout en libre-service : shampoing, gel douche, sèche-cheveux, lisseur, etc. Il n’y a rien à apporter. Il y a même des serviettes à disposition. Quand on s’en va, on met tout dans un bac, habits et serviettes, et ils s’occupent du lavage. » Dans certaines salles « ils fournissent même des bouteilles d’eau gratuitement ! »
À l’image de la ville pointillée par les buildings plus grands les uns que les autres, « il y a des machines partout ! », et surtout « des machines d’étirements ou de détente des muscles. Je n’avais jamais vu ça en France ! Il y a par exemple une planche qui se retourne complètement pour que vous puissiez avoir les jambes en l’air et que le sang circule », continue Charlotte, qui vante les mérites de ces salles, dont la plupart sont « ouvertes 24h/24, bien que très souvent fermées le dimanche ».
Enfin, un avantage non négligeable que proposent les salles de fitness coréennes : les conditions tarifaires ! « Les prix sont dégressifs. Il n’y a pas d’abonnements au mois. Plus tu restes dans une salle, moins tu payes. Par exemple, argumente la jeune française, quand je me suis inscrite pour 3 mois, j’ai payé 120 000 wons (l’équivalent d’environ 90 €) tout compris, sans avoir de deuxième casier. C’est simple, et efficace », conclut-elle convaincue par le prix par la même occasion.
Moins de filles dans les salles en Corée ?
Choc des cultures en vue ? Sans être spécialiste de la question, notre Frenchie, qui semble s’être intégrée à la perfection dans son nouveau pays, a aperçu d’autres disparités. « À mon sens, il n’y a pas tant de filles que ça présentes dans les salles coréennes, contrairement en France où je trouve que c’était 50-50 », explique Charlotte, qui trouve une explication à ça. « Je pense qu’ici, les filles se musclent majoritairement beaucoup moins, du fait des cri- tères de beautés, qui sont différents des nôtres. Enfin, c’est juste ce que je pense, (rire) appuyé d’un constat en salle, pas un fait prouvé ! »
Le « pays du Matin calme, plein de soleil, regorgeant d’or, d’argent » fait en tout cas le bonheur de Charlotte. Elle, qui a pu tester le taekwondo via le sport proposé à sa Faculté, est tombée raide dingue amoureuse de la Corée. Et pas seulement de sa culture, de sa langue, de ses restaurants aux quatre coins
des rues, de ses habitants. Le sport fait entièrement partie de son aventure, et ça aussi, ça l’a conquise. « J’aime trop le sport ici », lâche-t-elle, avec ce grand sourire qui la caractérise. « Il y a aussi des salles de sport en plein air, gratuites, près de la rivière pour ceux qui courent et qui veulent quand-même faire du renforcement. Le bonheur absolu. » Et à travers ses yeux pétillants, on ne peut que la croire. C’est le bonheur tout en sueur.
À vous de faire votre propre découverte sportive et de nous la raconter !