La championne olympique du 4×100 mètres Yulia Chermoshanskaya ainsi que deux autres athlètes russes, suspendus par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) après la réanalyse d’échantillons prélevés entre 2008 et 2013, ont reconnu s’être effectivement dopés au cours de cette période, a annoncé mercredi la Fédération russe d’athlétisme (Rusaf).
La Fédération russe d’athlétisme a annoncé ce mercredi que trois athlètes suspendus par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) ont reconnu s’être effectivement dopés entre 2008 et 2013. Parmi eux, la championne olympique du 4×100 mètres à Pékin en 2008, Yulia Chermoshanskaya. La réanalyse de ses échantillons sanguins prélevés en 2008 grâce à de nouvelles méthodes scientifiques avaient révélé la présence de deux stéroïdes, du stanozolol et du turinabol, entraînant la disqualification de la Russie au 4×100 mètres féminin des Jeux de Pékin (la médaille d’or était revenue au relais belge, 2ème en 2008).
Avec elle, deux autres athlètes russes ont admis leur culpabilité. Il s’agit des lanceurs de poids Anna Omarova et Soslan Tsirikhov dont les échantillons positifs avaient été prélevés aux Championnats du monde 2011 et 2013.
En avril déjà, cinq athlètes russes – dont les vice-championnes olympiques Antonina Krivoshapka (sprint) et Yevgeniya Kolodko (marteau) – avaient reconnu s’être dopés après la réanalyse de leurs échantillons prélevés pendant les Jeux Olympiques de Londres en 2012 et les Championnats du monde en 2013.
La coordinatrice antidopage de la Rusaf, Elena Ikonnikova, se réjouit de ces aveux en cascade et espère que cela améliorera l’image de la Fédération et accélèrera son processus de réintégration. Suspendue depuis novembre 2015, la Russie devrait rester bannie des compétitions jusqu’en novembre 2017 au minimum. Les athlètes russes, qui ont déjà manqué le rendez-vous olympique de Rio, seront donc également absents des prochains Mondiaux organisés à Londres en août 2017.