Qui a dit que les salades étaient réservées pour l’hiver ? Qui a dit que les plats sans viande n’étaient pas consistants et équilibrés ? On vous le prouve. On a fouillé, épluché, et avons salivé en tournant les pages du récent ouvrage « Ma cuisine végétale ». On vous fait l’article de cette salade hivernale réconfortante.
Avec Léa Borie, Extrait de Women Sports magazine n°35 janvier-février-mars 2025
Les ingrédients de la salade :
- 40 g de petits pois
- 6 gousses d’ail
- 40 g d’oignon rouge
- 150 g d’huile d’olive
- 1 citron vert (zeste et jus)
- 10 g de tomate séchée en flocons
- 1 oignon tige
- Sel, poivre
- 60 g de cacahuètes
- 10 g de curcuma
- 960 g de pommes de terre Bintje
- 14 g de sarriette hachée
- 50 g d’huile olive
- Poivre de Kampot
- 1 petite chicorée rouge
Préparation de la salade de chicorée
Pour la sauce vierge :
Préchauffez votre four à 190 °C. Pelez et coupez les pommes de terre en cubes. Puis mettez-les à cuire dans une casserole d’eau bouillante avec du sel et du curcuma pendant 15 minutes (vérifiez la cuisson à l’aide d’une pointe de couteau).
Pendant la cuisson, répartissez les cacahuètes sur une plaque de cuisson et enfournez pendant 9 minutes. Laissez refroidir un peu et concassez-les.
Égouttez les pommes de terre en veillant à garder le liquide de cuisson : au cas où votre purée serait compacte, vous pourriez la délayer légèrement avec.
Préparez la sauce vierge :
Écrasez grossièrement les pommes de terre dans un saladier. Ajoutez la sarriette, quelques tours de moulin de poivre et l’huile d’olive. Laissez refroidir.
Faites blanchir les petits pois 5 minutes dans une casserole d’eau. Pelez et coupez l’oignon rouge en brunoise. Prélevez le zeste et le jus du citron. Émincez l’oignon tige. Pelez l’ail.
Déposez les gousses d’ail dans une casserole et versez de l’eau à hauteur. Faites-les blanchir deux fois, durant 5 minutes à chaque fois en changeant l’eau. Enlevez le germe si nécessaire avec une pointe de couteau et hachez-les. Mélangez-les avec les petits pois, l’oignon, l’oignon tige, le jus de citron.
Astuce : « Que ce soit pour booster l’endurance, favoriser la récupération ou simplement s’épanouir dans une vie plus respectueuse de l’environnement, l’alimentation végétale est devenue une piste sérieuse pour celles et ceux qui cherchent à optimiser leur potentiel ».
Quelques mots sur « Ma Cuisine végétale »
Que vous voyez vegan, désireux de réduire vos apports en protéines animales, ou simplement curieux d’une autre cuisine, on a trouvé une méthode végétale bienveillante, sans jugement. « Non les vegans ne mangent pas que des graines et du quinoa ! » Un livre bourré de conseils à tout-va.
• Ah les protéines ! Dans cet ouvrage, on retient notamment que la plupart d’entre nous consommons des protéines en excès. Pour permettre à chacun de faire le point : le taux optimal pour les personnes sportives est de 1,2 à 1,8 g/kg de poids. « Au-delà, on ne constate plus d’amélioration de la performance. On observe même au contraire qu’une surconsommation de protéines (en particulier animales) se révèle délétère pour la santé. Cet excès de protéine impose un stress sur le métabolisme des reins, du foie et des os et est associé à l’augmentation des risques des maladies cardiovasculaires, de diabète et cancer. » Psst ! La simple consommation de protéines ne crée pas de muscles ! « Le seul moyen d’augmenter ou de garder sa masse musculaire est de fournir un entraînement physique régulier » !
• Côté glucides – les grands diabolisés -, ils restent le carburant préféré de nos cellules et sont la clé de bonne endurance, puissance et force. « Tout bon régime sportif doit en comporter ». Même si on parle ici de glucides complexes – céréales complètes, légumineuses, fruits et légumes.
• Les produits végétaux ont quelques bons points non négligeables ! « Ils sont plus riches en fibres et micronutriments et permettent au corps de récupérer plus vite qu’avec des protéines animales qui, elles, sont accompagnées de graisses saturées néfastes pour le système cardiovasculaire, ne contiennent aucune fibre et comportent très peu d’antioxydants et autres nutriments bénéfiques à la restauration des tissus. » Astuce cuisson : « Certains antioxydants, dont les carottes et les tomates cuites, sont mieux assimilés par l’organisme que lorsqu’ils sont crus. L’absorption des protéines est elle aussi améliorée par la cuisson pour la plupart des aliments d’origine végétale, en particulier pour les légumineuses et céréales complètes. »
Pour aller plus loin
MA CUISINE VÉGÉTALE, 140 recettes approuvées par une spécialiste de la nutrition, de Rémy Tranchida et Dr Laurence Froidevaux, aux Éditions 41, 24,50 €, Photos d’Aude Richard du blog The GreenQuest