Il y a des sports où les femmes brillent, dominent, écrasent la concurrence. Et puis, il y a ces disciplines où elles sont aussi rares qu’une pizza sans fromage. Des univers ultra-masculins, des bastions encore bien gardés où l’on pourrait croire qu’une femme qui débarque suscite autant d’étonnement qu’un pingouin au Sahara. Pourquoi ? Tradition, culture, stéréotypes… ou simple inertie du monde du sport ?
Les bastions masculins : plus fermés qu’un bunker
Certains sports ont une barrière invisible, mais bien réelle. Un mur dressé non pas par des règles officielles, mais par une habitude ancrée, comme un chewing-gum collé sous une table : difficile à déloger.
Prenons le football américain. Là-bas, les femmes jouent un rôle… mais surtout en bord de terrain avec des pompons. Sur le terrain ? Quasi-inexistantes à haut niveau. Un mur de muscles, de chocs violents et de traditions viriles rend l’accès aux femmes aussi compliqué qu’un Rubik’s Cube en pleine nuit. Pourtant, quelques pionnières tentent d’y faire leur place, comme Sarah Fuller, qui a brièvement été la première femme à jouer en NCAA (le championnat universitaire américain) en 2020. Mais globalement, c’est un monde où le casque ne rime pas encore avec parité.
Autre cas : le sumo. Là, on atteint un niveau de verrouillage presque mystique. Les dohyō (les rings de combat) sont sacrés, et pendant longtemps, une femme qui osait y poser un pied, même par accident, risquait presque l’exorcisme. En 2018, un scandale a éclaté au Japon lorsqu’une femme médecin est entrée sur le ring pour sauver un arbitre victime d’un malaise. Que croyez-vous qu’il arriva ? Les officiels ont jugé son geste « inapproprié » car une femme n’a pas sa place sur un dohyō. C’est comme si la tradition avait fait un plaquage cathédrale à la modernité.
Des efforts… mais la route est plus longue qu’un marathon
D’autres sports commencent à ouvrir (timidement) leurs portes, mais c’est encore le parcours du combattant. Prenons la Formule 1. À première vue, il s’agit d’un sport où le physique brut compte moins que l’intellect et la technique. Et pourtant, les femmes sont aussi rares dans le paddock qu’un panda dans une station-service. Depuis Lella Lombardi, dernière femme à avoir marqué des points en F1 en 1975, aucune pilote n’a réussi à obtenir un baquet dans une équipe de pointe. La raison ? Officiellement, aucune. Officieusement, un mix entre manque d’opportunités, sponsors frileux et culture ultra-masculine.
Même problème en cyclisme sur route. Bien que les femmes roulent et performent au plus haut niveau, elles restent considérées comme les « petites sœurs » du peloton masculin. Il a fallu attendre 2022 pour voir le retour d’un Tour de France féminin, alors que l’édition masculine existe depuis plus d’un siècle. Et même avec ça, la couverture médiatique et les salaires restent loin, très loin du niveau des hommes.
Pourquoi si peu de femmes ?
On pourrait se dire que certains sports sont simplement « moins adaptés » aux femmes, mais c’est une excuse aussi bancale qu’un tabouret à deux pieds. La vraie raison, c’est souvent une question d’habitude et de structures qui n’encouragent pas les filles à persévérer.
Quand une gamine veut faire du hockey sur glace, de la boxe ou du rugby, on l’accueille souvent avec un sourire gêné, entre curiosité et scepticisme. Pourtant, les femmes qui ont percé dans ces sports n’ont rien à envier aux hommes : Clarissa Shields domine la boxe comme un bulldozer dans un magasin de porcelaine, Sarah Hunter en rugby plaque plus fort que certaines légendes masculines, et les hockeyeuses de l’équipe canadienne sont aussi redoutables que leurs homologues masculins.
Et ce manque de mixité n’est pas propre qu’au sport. Dans l’univers du casino en ligne, la répartition hommes-femmes est tout aussi inégale. Certaines plateformes, comme TonyBet, cherchent à élargir leur audience en proposant des expériences plus diversifiées et accessibles, notamment avec les derniers jeux de casino qui attirent autant les amateurs que les amatrices de sensations fortes.
Et maintenant ? Vers un futur plus mixte ?
La bonne nouvelle, c’est que ces murs invisibles commencent à se fissurer. De plus en plus de femmes brisent les codes, s’infiltrent dans ces bastions masculins et montrent que la compétence n’a pas de genre. La W Series (championnat 100 % féminin en monoplace) a permis de remettre la F1 féminine sous les projecteurs, la ligue professionnelle de football américain féminin gagne du terrain, et le sumo féminin existe bel et bien… même si on lui refuse encore les honneurs du circuit officiel.
Alors oui, il y a encore du chemin à parcourir. Mais une chose est sûre : ces sports-là ne resteront pas éternellement des clubs privés masculins. Un jour, une femme s’imposera au Super Bowl, montera sur le podium d’un Grand Prix de F1 ou soulèvera la coupe du monde de sumo. Et quand ce jour arrivera, plus personne ne s’étonnera. Car le talent, lui, ne porte ni cravate, ni jupe. Il s’impose, tout simplement.
