Dans le tumulte du dernier Comité Exécutif de la FIFA, celui qui a vu Sepp Blatter inculpé par la justice suisse et Michel Platini montré du doigt, la fédération internationale a tout de même pris des décisions qui ne passeront pas inaperçues dans les prochains mois.
Le Comité Exécutif de la FIFA a, entre autre, précisé qu’il n’y aurait aucune obligation pour les clubs professionnels de libérer leurs joueurs pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016. En effet, la compétition ne fait pas partie du calendrier international des matches. Cependant, la FIFA demande « aux clubs de faire preuve de compréhension afin de permettre à leurs joueurs appelés en sélection de vivre l’expérience olympique« .
Le problème n’est pas nouveau. Il a même déjà été l’occasion d’une explication de texte entre les instances internationales et les clubs. Pour les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) avait jugé qu’il n’y avait « aucune obligation de libérer les joueurs » pour le tournoi olympique, donnant ainsi raison à trois clubs (Schalke 04 et le Werder Brême, ainsi que le FC Barcelone) qui refusaient de libérer leurs joueurs. Dans une sentence du 6 août 2008, le TAS indiquait en effet que le tournoi ne figurait pas dans le calendrier officiel de la FIFA, et qu’il n’y avait pas de décision du Comité exécutif établissant une obligation de mettre à disposition les joueurs de moins de 23 ans pour ce tournoi. Refusant de libérer Lionel Messi, pour le tournoi olympique, le Barça avait finalement laisser sa star argentine se rendre en Chine et remporter la médaille d’or. Pour les Jeux de Londres en 2012, la FIFA avait imposé aux clubs de libérer les joueurs de moins de 23 ans appelés par leur sélection nationale.
Enfin, le Comité Exécutif s’est engagé à augmenter la représentation des femmes dans le football. Il a approuvé les amendements au règlement visant à garantir une plus grande représentation des femmes au sein des délégations des équipes dans le cadre de la Coupe du Monde Féminine U-20 2016 en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Sonia Bien-Aime a par ailleurs été nommée présidente de la Commission d’Organisation de l’épreuve.
Source: Sport