Faut-il obligatoirement mettre à l’abri ses petites fesses et le reste pendant sa séance de sport ? Tout est parti d’une remarque entendue à la sortie du vestiaire, entre un groupe de filles bien vues sur Instagram : « Ah ! Mais tu ne portes pas de culotte sous ton legging toi non plus ?! » Une phrase captée au vol qui a de quoi retenir l’attention. Rares sont les personnes qui se vantent d’être nues sous leur pantalon de sport. Mais allez, ne faites pas la fausse étonnée… Si ça ne vous est jamais passé par la tête, en tout cas, vous n’avez certainement pas pu passer à côté dans les vestiaires des salles de fitness !
Le problème n°1 à éradiquer : la culotte visible ?
Soyons honnête : qui n’a jamais regardé dans le miroir le dessin de son arrière-train avec la grosse marque de culotte sous son legging de sport bien moulant ? Ça casse toute l’harmonie de cette jolie forme bombée d’après certaines personnes. Et à la fois, soyons honnête, encore une fois, pour éviter ça, est-ce que le port d’une « ficelle » est plus appropriée/confortable dans tout sport ? (Ce n’est pas forcément ultra confort de porter un string échancré dans les cours de fitness ou de gym par exemple).
C’est vrai qu’entre les reliefs de la dentelle, la couleur sur un legging pas toujours assez opaque parce que pas de très bonne qualité, ce n’est pas toujours évidant de bien porter la culotte sous un legging. C’est peut-être pour ça qu’ont été conçus des leggings avec coutures croisées à l’entrejambes, ce qui les rend plus conforts sans culotte.
Déculottée : des sports plus ou moins propices
« Le déculotté » peut être plus ou moins plébiscité par les sportives selon l’activité pratiquée. Dans tous les sports debout (type course à pied, jeux de balles), il y a moins d’inconvénient. Néanmoins, pour les pratiques sportives qui nécessitent de s’assoir sur des machines par exemple, un nettoyage méticuleux de celles-ci est primordial avant toute utilisation !
Précisions sur les usages du « no panties »
Certaines sportives la préconisent avec short, car celui-ci peut comporter un sous-vêtement intégré (cf. notre shopping lingerie en pages 74-75). D’ailleurs, la blogueuse fitness newyorkaise Evann Clingan était allée en ce sens dans une interview pour Greatist, affirmant le faire souvent pour courir, « surtout en été, quand il fait très chaud et que le short que je porte a un sous-vêtement intégré. C’est plus confortable sans la double couche de vêtements. »
Un moyen qui permettrait, selon certaines, de limiter les irritations et frottements. Cela se discute cependant, car ce type de sous-vêtement, à condition que la taille et la matière soient « no panties », permet de protéger cette zone où la peau est sensible (notamment à cause des irritations et microcoupures dues aux rasages et/ou épilations). La règle d’or si on opte pour la « no panties » est de choisir un legging épais pour qu’il fasse au maximum barrière aux bactéries. Et cela nécessite, évidemment, de laver son legging systématiquement après sa séance, si ce n’était pas déjà le cas avant.
Ceci étant, pour celles qui préfèrent continuer de porter la culotte, il existe de la belle lingerie sans couture ultra confortable et discrète (on vous renvoie une nouvelle fois aux pages dédiées à la lingerie sportive !). A condition d’avoir recours à une matière douce, en coton de préférence.