Malgré sa défaite en finale contre Barbora Krejcikova, Jasmine Paolini reste convaincue qu’elle décrochera un jour un titre du Grand Chelem.
« C’est assez difficile de parler maintenant, mais je viens de vivre deux très bonnes semaines. Je dois accepter le résultat aujourd’hui (samedi) et essayer de travailler dur. Je suis sûre que je vais y arriver, mais aujourd’hui c’est compliqué parce que j’étais proche, mais pas suffisamment. J’ai mal démarré. Je me suis dit : « OK, prends le temps de te relâcher et reviens plus forte dans le deuxième set, frappe plus fort. » J’étais un peu trop en contrôle et je ratais beaucoup de coups. Elle a réussi un super premier set, elle servait vraiment très bien avec un gros pourcentage de premières balles. C’était dur. Je me suis mieux débrouillée que lors de ma première finale, mais ça n’a pas suffi non plus.
J’ai progressé dans mon jeu, je crois davantage en moi, je retourne mieux. Physiquement, je suis plus forte qu’il y a deux ans. Ça fait un an et demi que je travaille avec un nouveau préparateur physique. Il y a beaucoup d’éléments, pas un seul. Gagner des matches aide aussi beaucoup. J’ai bien commencé l’année, mais je jouais déjà bien l’an passé. On travaille beaucoup à l’entraînement avec mon entraîneur, mon préparateur physique et avec de l’analyse vidéo. J’ai encore besoin de prendre conscience que j’ai atteint une finale à Wimbledon, c’est un accomplissement énorme, même si là je suis un peu déçue. Je vis une année incroyable, j’en profite. J’espère continuer comme ça, avec ce niveau de jeu. Je vais essayer de travailler pour conserver cette concentration et ce niveau.Je ne sais pas (rire). Parfois, j’ai un peu peur de rêver trop grand. Je ne sais pas, je vais retourner m’entraîner, essayer de rester dans le présent. C’est mon objectif avec toute mon équipe : essayer de conserver ce niveau de jeu autant que possible. Si j’y arrive, j’aurai la possibilité d’accomplir de grandes choses. Sinon, rien de bon ne se produira. Je ne sais pas quels doivent être mes rêves maintenant. Aujourd’hui, je rêvais de soulever le trophée, mais ça ne s’est pas bien passé. Je vais profiter de mon classement, 5e mondiale. C’est incroyable, honnêtement. Je viens d’enchaîner deux finales de Grand Chelem, je dois m’en satisfaire, même s’il y a aussi de la déception », a lancé Paolini.