Le combiné nordique (combinaison entre le saut à ski et le ski de fond) est l’un des derniers sports encore fermés aux femmes. Mais cela est sur le point de changer puisque, pour la première fois de l’histoire cette année, la Coupe continentale – sorte d’antichambre de la Coupe du monde pour les jeunes espoirs – comprendra des épreuves féminines. Les premières auront lieu ce week-end à Rena en Norvège.
À l’image de la lutte gréco-romaine, le combiné nordique est l’un des derniers bastions sportifs encore fermés aux femmes. Mais il est cependant sur le point de céder puisque, pour la première fois de l’histoire, la Fédération internationale de ski (FIS) organise un circuit féminin en Coupe continentale, sorte d’antichambre de la Coupe du monde où les jeunes espoirs de la discipline découvrent le niveau international avant de basculer sur le circuit principal. Ainsi, 14 athlètes venues de sept pays différents sont attendues à Rena (Norvège) ce week-end pour disputer les deux premières épreuves de ce circuit : saut à ski sur tremplin de 111 mètres et 5 km de ski de fond.
Une Coupe du monde devrait également voir le jour en 2020, ainsi qu’un Championnat du monde en 2021, avec une entrée espérée aux Jeux Olympiques d’hiver de Pékin en 2022. Ces projets sont le résultat de la pression exercée par le Comité international olympique (CIO) sur la FIS. « Les sports qui ne sont pas ouverts aux femmes ne peuvent pas être olympiques », a notamment récemment mis en garde la vice-présidente du CIO, la Marocaine Nawal El Moutawakel, championne olympique du premier 400 m haies féminin de l’histoire des JO en 1984. D’autant que, depuis l’ouverture des Jeux aux sauteuses à ski à Sotchi en 2014, toutes les conditions sont désormais réunies pour développer la pratique féminine du combiné nordique et l’inscrire prochainement au programme olympique.